I lavoratori Amazon di Coventry, in Inghilterra, potrebbero presto essere sindacalizzati

Fonte Znetwork  che ringraziamo  

Un anno e mezzo fa, i lavoratori del magazzino Amazon di Coventry, in Inghilterra, hanno lanciato il primo sciopero formale contro il gigante della vendita al dettaglio nella storia britannica. Oggi i lavoratori hanno finito di votare se sindacalizzarsi.

 

È passato un anno e mezzo da quando i lavoratori del magazzino Amazon di Coventry hanno scosso il gigante della vendita al dettaglio con il primo sciopero formale della storia britannica. Da allora, si sono abituati a vedere il materiale antisindacale dell’azienda esposto sul posto di lavoro.

Ma tutto questo non faceva che prefigurare la portata della repressione sindacale portata avanti dalla dirigenza mentre i lavoratori si preparavano a votare per il riconoscimento legale del sindacato.

Il riconoscimento sindacale significherebbe che Amazon sarebbe costretta a sedersi con il sindacato GMB per negoziare su questioni relative a retribuzione, sicurezza dei lavoratori e termini e condizioni. Una vittoria in questo caso darebbe potere ai lavoratori Amazon ovunque.

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Le CO₂ nous tue à petit feu ? Ça tombe bien, les gradualistes ne sont pas pressés

 

 

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Aurélien Boutaud, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)

« Si l’on met en place trop vite des politiques environnementales ambitieuses, cela va créer un chaos social… Cela va aussi ruiner l’économie » Cette façon d’appréhender les défis environnementaux vous est peut-être familière. Elle a en fait un nom, il s’agit du gradualisme. Dans son dernier ouvrage Déclarer l’état d’urgence climatique (Éditions Rue de l’Échiquier), le docteur en sciences de la terre, Aurélien Boutaud ausculte cette idéologie venue du monde de l’économie, prend acte de sa popularité et dresse son bilan, avant d’appeler à changer de logiciel. Morceaux choisis.


Dans son dictionnaire du vocabulaire sur le climat, [l’économiste américain] Herb Simmens définit le gradualisme climatique comme « la pensée selon laquelle des actions progressives visant à enrayer le changement climatique sont adaptées, ou sont tout ce qu’il est possible de faire sur le plan politique et économique ». Il s’agit donc d’agir… mais, surtout, sans se presser. Comme l’ont montré Michael Hoexter ou Alyssa Battistoni, le gradualisme est inspiré des théories économiques néoclassiques, d’après lesquelles la dégradation du climat est la conséquence d’un défaut de fonctionnement du marché.

Comme chacun sait, ce dernier ne prend pas en compte les impacts négatifs des activités sur l’environnement, puisque le fait de polluer est généralement gratuit. La solution des économistes est donc simple : il suffit de pallier ce défaut en accordant un prix aux pollutions, par exemple en taxant les émissions de CO2 ou en allouant aux entreprises des droits à polluer qu’elles pourront s’échanger sur un marché de quotas carbone. Dans tous les cas, l’idée sous-jacente est que ce « signal prix » inciterait les acteurs économiques à réduire « progressivement » leurs émissions de gaz à effet de serre. La dimension graduelle de la démarche est explicite : il s’agit bel et bien de diluer les changements sur des décennies pour ne surtout pas brusquer le marché. Et encore moins les entreprises.

Dans les années 1990, les économistes ont élaboré des équations qui tendaient à conforter leurs propres certitudes. William Nordhaus a ainsi développé un modèle théorique qui prétend démontrer qu’il coûtera moins cher aux générations futures de s’adapter au changement climatique qu’aux générations présentes de lutter contre. Intitulé « DICE », ce modèle préconise une réduction modeste et progressive des émissions, qui mènerait à un « optimum » de réchauffement de… 4 °C ! Des chercheurs quelque peu malicieux ont d’ailleurs montré que, en visant un réchauffement de 12 °C, le modèle DICE prévoyait encore un bilan économique positif ! Nous voici donc rassurés : la vie sur Terre peut disparaître, puisque la croissance sera sauvée. Et les railleries des écologistes n’auront pas empêché cette démonstration à la gloire du gradualisme d’être saluée par la confrérie des économistes : en 2018, alors que le GIEC publiait son rapport le plus alarmant, la banque de Suède accordait le « prix Nobel d’économie » à… William Nordhaus : le pape du gradualisme climatique.


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Développement durable, transition : le gradualisme est partout…

Au milieu des années 1990, dans un contexte international dominé par le libéralisme économique et la mondialisation, les négociations sur le climat ont assez naturellement laissé la porte ouverte à cette approche gradualiste inspirée de l’économie de l’environnement. Ainsi, le groupe 3 du GIEC, chargé de travailler sur les réponses socio-économiques au changement climatique, a été rapidement noyauté par les gradualistes. Conséquence inévitable : les messages d’alerte du groupe 1, essentiellement constitué de climatologues, n’ont eu de cesse d’être relativisés par les préconisations rassurantes du groupe 3, largement composé d’économistes.

C’est dans cet état d’esprit gradualiste que, en 1997, lors de la signature du protocole de Kyoto, les pays émergents sont parvenus à s’extraire de tout engagement, limitant les objectifs de réduction des émissions aux pays les plus industrialisés. Sans surprise, ces derniers ne se sont alors engagés que sur une baisse très modeste d’environ 5 % de leurs émissions en l’espace de quinze ans. Sous la pression des États-Unis, ces objectifs chiffrés ont par ailleurs été conditionnés à la mise en place de procédures d’inspiration libérale, caractérisées par l’attribution de quotas nationaux offerts aux entreprises les plus polluantes, et pouvant faire l’objet d’échanges sur un marché du carbone. Comme le souligne Alyssa Battistoni, les économistes néoclassiques sont ainsi parvenus à imposer dans l’agenda politique l’idée d’un changement incrémental et progressif, tout en atténuant le message alarmant des scientifiques.

Bien entendu, le cadre d’action international n’est pas le seul à être déterminant : à l’échelle nationale ou locale, de nombreux leviers ont été utilisés afin de réduire les émissions au cours des années 2000 et 2010. Que ce soit au nom du développement durable ou de la transition écologique, les stratégies nationales et autres plans climat territoriaux mobilisent aujourd’hui encore une pluralité d’outils qui vont bien au-delà des mesures économiques décrites ci-dessus. Mais bon gré mal gré, comme le remarque Margaret Klein Salamon, la fondatrice de The Climate Mobilization (TCM), même le mouvement environnementaliste et les partis les plus progressistes « se sont laissés engluer dans le gradualisme ».

Avec parfois la meilleure volonté du monde, ils se sont convaincus qu’ils apportaient leur modeste pierre à un édifice dont, en réalité, les fondations continuaient à être sabordées par l’industrie fossile et ses alliés. Durant ces années 2000 et 2010, l’idée la plus largement partagée consistait à penser que le changement était trop important pour être opéré rapidement : il fallait prendre son temps, voir loin (à l’horizon 2050 et au-delà), infléchir progressivement les décisions, modifier pas à pas les comportements, ne surtout pas contraindre ou interdire, être toujours positif, incitatif, et même ludique…

… et son bilan est catastrophique

Après presque trente ans de politiques climatiques sous influence gradualiste, le bilan de cette stratégie est catastrophique. Les engagements internationaux pris en 1997 dans le cadre du protocole de Kyoto avaient pour référence l’année 1990. Depuis cette date, les émissions annuelles de CO2, qui représentent la grande majorité des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, ont augmenté de 14 milliards de tonnes, soit une progression de 62 %. Cela équivaut à un accroissement moyen des émissions de près de 0,5 milliard de tonnes de CO2 chaque année. En volume annuel, cette croissance est même supérieure à celle connue durant les trente années précédentes (0,43 milliard de tonnes par an). Cela revient à dire que, non seulement les émissions n’ont pas baissé, mais elles ont continué de croître, et dans des volumes encore plus soutenus. Comme le montre le graphique ci-après, avec ou sans politique gradualiste, le résultat est à peu près le même !

Émissions mondiales de CO₂ entre 1750-2019.
Fourni par l’auteur

Face à ce constat effarant, les gradualistes s’accrochent à quelques maigres signaux positifs, supposés annoncer de plus grands changements. Ils aiment également rappeler que, tout compte fait, les politiques qu’ils préconisent n’ont été sérieusement appliquées que dans une poignée de pays parmi les plus riches. Mais le bilan de ces derniers est-il pour autant plus positif ? Les pionniers du protocole de Kyoto et les soi-disant leaders de la transition sont-ils au moins parvenus à baisser leurs émissions de gaz à effet de serre de manière significative ?

L’exemple de la France permet de répondre à cette question. En réduisant ses émissions territoriales, la France fait en effet partie des bons élèves. Mais cette baisse est beaucoup trop modeste : elle atteint à peine les 20 % en trente ans. À un tel rythme, la neutralité carbone n’adviendrait pas avant le XXIIème siècle ! Surtout, ces gains sont très largement factices, puisqu’ils s’expliquent en grande partie par la délocalisation de certaines industries parmi les plus polluantes.

https://www.ruedelechiquier.net/essais/487-declarer-letat-durgence-climatique-.html
Déclarer l’état d’urgence climatique, Éditions de l’Échiquier.
Fourni par l’auteur

En réintégrant les émissions incorporées dans les importations françaises, on constate que l’empreinte carbone de la France est restée désespérément stable et s’élève aujourd’hui à un niveau identique à celui de la fin des années 1990 : environ 650 millions de tonnes équivalent CO₂, soit près de dix tonnes par habitant et par an. En presque trente ans de politiques gradualistes, nous n’avons même pas commencé à réduire le contenu carbone de ce que nous consommons. Or pour atteindre la neutralité carbone, nous devrions à présent diviser en quelques années cette empreinte par un facteur 5 à 8. Comment comptons-nous le faire ? En conservant les mêmes recettes gradualistes ?The Conversation

Aurélien Boutaud, Chercheur associé à l’UMR 5600 EVS, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Linee Guida sugli accomodamenti ragionevoli nel luogo di lavoro

Fonte Superando.it che ringraziamo 

 

 

«Gli Stati Parti – si legge nella Convenzione ONU sui Diritti delle Persone con Disabilità – devono garantire che alle persone con disabilità siano forniti accomodamenti ragionevoli nei luoghi di lavoro». Ma cosa sono esattamente gli “accomodamenti ragionevoli”? Di tale tema si è recentemente occupata la Commissione Europea, con le “Linee guida e buone pratiche per accomodamenti ragionevoli sul lavoro”, documento accolto con favore anche dal Forum Europeo sulla Disabilità, in quanto sviluppato al termine di una stretta interlocuzione con il movimento europeo delle persone con disabilità

Lavoratore con disabilità«Gli Stati Parti – recita il punto (i) dell’articolo 28 (Lavoro e occupazione) della Convenzione ONU sui Diritti delle Persone con Disabilità – devono garantire che alle persone con disabilità siano forniti accomodamenti ragionevoli nei luoghi di lavoro». Ma cosa si intende esattamente per “accomodamenti ragionevoli”?
Di tale tema si è recentemente occupata la Commissione Europea, pubblicando il documento Guidelines and good practices on reasonable accommodation at work (“Linee guida e buone pratiche per accomodamenti ragionevoli sul lavoro”), disponibile (in inglese) a questo link, nell’àmbito della Strategia per i Diritti delle Persone con Disabilità 2021-2030, che è stato accolto con favore anche dall’EDF, il Forum Europeo sulla Disabilità, in quanto sviluppato al termine di una stretta interlocuzione con il movimento europeo delle persone con disabilità.

«Queste Linee Guida – sottolineano dall’EDF – aiutano a chiarire come si possano offrire accomodamenti ragionevoli ai lavoratori e alle lavoratrici con disabilità, ossia adattamenti sul luogo di lavoro, rispetto alle condizioni presenti in essi, o in relazione alle mansioni affidate. In realtà, come consentire a una persona con disabilità di lavorare con meno ostacoli è già presente nel diritto comunitario, grazie alla Direttiva 2000/78/CE sull’uguaglianza in materia di occupazione, ma la comprensione di cosa si intenda esattamente per “accomodamento ragionevole” e come attuarlo è ancora molto carente in tutta l’Unione Europea, comportando troppo spesso alle persone con disabilità questo diritto viene negato».

In quale modo, dunque, queste Linee Guida aggiungono chiarezza al concetto di accomodamento ragionevole sul luogo di lavoro? Lo fanno specificando appunto cosa si intenda esattamente con questi termini, ma anche evidenziando come i dipendenti da una parte, i datori di lavoro dall’altra, possano ottenere sostegni (anche finanziari) per attuare tali pratiche; il tutto sottolineando anche i benefìci che le aziende possono attendersi offrendo accomodamenti ragionevoli ai propri dipendenti con disabilità.
Nell’elencare poi una serie di buone pratiche già presenti in tutta Europa, si evidenzia come esse siano basate sulla fornitura di tecnologie assistive, di assistenza personale sul lavoro, di adeguamento dello spazio di lavoro (telelavoro compreso), di orari flessibili e di accordi anch’essi flessibili sulle mansioni(S.B.)

Per ulteriori informazioni e approfondimenti: Haydn Hammersley (coordinatore per le Politiche Sociali dell’EDF), haydn.hammersley@edf-feph.org.

The world is rushing to Africa to mine critical minerals like lithium – how the continent should deal with the demand

Per leggere la traduzione in italiano clicca QUI

James Boafo, Murdoch University; Eric Stemn, University of Mines and Technology; Jacob Obodai, Edge Hill University, and Philip Nti Nkrumah, The University of Queensland

Global demand for critical minerals, particularly lithium, is growing rapidly to meet clean energy and de-carbonisation objectives.

Africa hosts substantial resources of critical minerals. As a result, foreign mining companies are rushing to invest in exploration and acquire mining licences.

According to the 2023 Critical Minerals Market Review by the International Energy Agency, demand for lithium, for example, tripled from 2017 to 2022. Similarly, the critical minerals market doubled in five years, reaching US$320 billion in 2022. The demand for these metals is projected to increase sharply, more than doubling by 2030 and quadrupling by 2050. Annual revenues are projected to reach US$400 billion.

In our recent research, we analysed African countries that produce minerals that the rest of the world has deemed “critical”. We focused on lithium projects in Namibia, Zimbabwe, the Democratic Republic of Congo (DRC) and Ghana. We discovered these countries do not yet have robust strategies for the critical minerals sector. Instead they are simply sucked into the global rush for these minerals.

We recommend that the African Union should expedite the development of an African critical minerals strategy that will guide member countries in negotiating mining contracts and agreements. The strategy should draw from leading mining practices around the world. We also recommend that countries should revise their mining policies and regulations to reflect the opportunities and challenges posed by the increasing global demand for critical minerals.

Otherwise, African countries that are rich in critical minerals will not benefit from the current boom in demand.

 

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E’ disponibile online il numero 1 2024 della Rivista EQUAL Rivista di Diritto Antidiscriminatorio.

 

Rivista bimestrale open access, in formato digitale, edita da Pacini Giuridica

IN EVIDENZA:

Editoriale
La discriminazione algoritmica
La Naspi dei lavoratori detenuti
Differenziale di genere e discriminazioni indirette nel sistema italiano di sicurezza sociale
Neutralità o disparità? L’insostenibile leggerezza del credere
Digitalizzazione e imparzialità della pubblica amministrazione

Per scaricare il file pdf della Rivista clicca QUI 

Rapporto OXFAM : Il potere al servizio di pochi 

Segnaliamo da sito Disuguaglianze.it questo articolo e il link per scaricare il Rapporto OXFAM : Il potere al servizio di pochi 

 

È stato recentemente pubblicato il rapporto Oxfam sulle disuguaglianze nel quale si descrive come, nell’ultimo decennio, sia più che raddoppiata la ricchezza dei cinque miliardari più ricchi al mondo mentre per il 60% più povero dell’umanità non si è registrata nessun incremento patrimoniale.

La ricchezza è concentrata nel Nord globale: ci vive il 21% dell’umanità, ma è localizzato il 69% della ricchezza netta privata ed il 74% della ricchezza miliardaria globale. Al pari dei soggetti ricchi, anche le grandi multinazionali stanno accumulando redditi enormi, in particolare 14 compagnie petrolifere e del gas, 2 marchi di lusso, 22 società del settore finanziario, 11 aziende farmaceutiche; utilizzano il proprio potere di mercato agendo con modalità che generano e aumentano ulteriormente le disuguaglianze, ad esempio non aumentano i salari (facendo sì che molti lavoratori restino poveri) e allocano i profitti agli azionisti che ricevono i dividendi.

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La Repubblica tutela la salute come fondamentale diritto dell’individuo e interesse della collettività, e garantisce cure gratuite agli indigenti : è davvero così?

 

 

Fonte Disuguaglianzedisalute.it che ringraziamo 

Così recita l’articolo 32 della nostra Costituzione, ma come si evince dalla lettura di questo articolo non è proprio così.

Con la Legge 213 del 30/12/2023 vengono ridefinite le quote di iscrizione volontaria al Servizio sanitario nazionale per le persone straniere che sono regolarmente soggiornanti in Italia per un periodo superiore a 3 mesi, ma che non abbiano titolo all’iscrizione obbligatoria e appartengano alle categorie tenute ad assicurarsi contro il rischio di malattia, di infortunio e per maternità (mediante la stipula di una polizza assicurativa privata, ovvero, con iscrizione volontaria al SSN).

Si tratta di studentipersone alla pari (anche per periodi inferiori a tre mesi), titolari di permesso di soggiorno per residenza elettiva e che non svolgono alcuna attività lavorativa, personale religiosostranieri che partecipano a programmi di volontariatopersonale diplomatico e consolare delle Rappresentanze estere operanti in Italiadipendenti stranieri di organizzazioni internazionali operanti in Italiafamiliari ultrasessantacinquenni con ingresso in Italia per ricongiungimento familiare, e tutte le altre categorie individuate per esclusione rispetto a coloro che hanno titolo all’iscrizione obbligatoria.

L’iscrizione volontaria al SSN è effettuata dietro pagamento di un contributo annuale con riferimento all’anno solare 1 gennaio – 31 dicembre a prescindere dall’eventuale scadenza infra-annuale del permesso di soggiorno, non è frazionabile e non ha decorrenza retroattiva.

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Qualche riflessione su infortuni e malattie professionali al femminile

Autore Maurizio Mazzetti che ringraziamo

Fonte ilmanifestoinrete.it

 

Come ogni anno, in occasione dell’8 marzo l’INAIL produce uno specifico Dossier su in infortuni e malattie professionali al femminile (https://www.inail.it/cs/internet/docs/alg-dossier-speciali-donne-2024.pdf), pubblicato il 06 marzo 2024, ed al quale si rinvia per i dettagli. Ribaditi ancora una volta i limiti dei dati INAIL a causa della loro raccolta secondo logiche assicurative e non prevenzionali (repetita iuvant, dicevano i latini,), vediamoli.

Come sempre, e per ogni tipo di evento, i dati consolidati si fermano al 2022, raffrontati al quinquennio 2018-2022, con l’ovvia considerazione che i dati 2020 e 2021, e in parte 2022, risentono in maniera massiccia della pandemia. Per il 2023 l’effetto della pandemia è pressoché trascurabile ma i dati da gennaio a dicembre non sono consolidati (vale in particolare per gli infortuni mortali, che hanno tempi di istruttoria più lunghi). In attesa del Rapporto complessivo dell’INAIL sul 2023, che esce di solito a tarda primavera (cioè quando i dati dell’anno precedente sono sufficientemente consolidati), esaminiamo i prima, e separatamente, i numeri secchi.

Infortuni

Nel quinquennio 2018- 2022 le denunce di infortunio crescono del 9,1% (da 644.653 del 2018 a 703.569 del 2022), ma quelle delle donne del 25,4% (da 230.321 a 288.853 casi), sostanzialmente stabili quelle maschili (da 414.332 a 414.716): sono state quindi le donne ad infortunarsi di più (in particolare, nel 2022 sono cresciuti per le donne i contagi professionali dovuti al COVID fino al 41,1%, contro il 35,7% del 2018).

I casi mortali sono passati da 1200 nel 2018 a 1247 nel 2022, ma anche qui crescono quelli delle lavoratrici (da 118 a 133, + 12,7%) mentre calano quegli degli uomini (da 1176 a 1114, – 5,3%); nel 2022 l’incidenza degli infortuni mortali occorsi alle donne sul totale dei decessi è stata del 10,7%, contro il 9,1% del 2018.

Gli infortuni femminili si concentrano per circa i due terzi al Nord (60,1%), seguito dal Centro (20,3%) e dal Mezzogiorno (19,6%). Limitandosi al 2022, i settori economici più coinvolti sono, ovviamente, quelli dove è maggiore la quota di manodopera femminile, settori peraltro caratterizzati da una rischiosità minore di quelli industriali e manifatturieri: Sanità e assistenza sociale poco più di 105mila casi, il Trasporto e magazzinaggio (più di 19mila), il Commercio (circa 17mila); oltre 49mila sono stati gli infortuni denunciati nel Conto Stato (+41,7% rispetto al 2021), cioè pubbliche amministrazioni e scuola-Università: qui le donne infortunate sono oltre la metà degli infortuni. Come da distribuzione dell’occupazione, la quota di infortuni femminili nei settori industriali è modesta, fino a diventare trascurabili nelle Costruzioni (1,6%); solo quasi 4.700 nell’Agricoltura.

Con apparente inversione di tendenza, i dati provvisori nel 2023 sono i seguenti:

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Risolvere la crisi climatica significa porre fine alla nostra dipendenza dalla crescita economica

Source: Open Democracy

 

Fonte Znetwork  che ringraziamo 

 

 

Ma la decrescita nel Nord del mondo non funzionerà se non sarà accompagnata da risarcimenti per il Sud del mondo

I leader mondiali arriveranno ora a Dubai per la COP28 , dove discuteranno su come accelerare la spinta globale verso l’energia pulita.

E con il Nord del mondo responsabile del 92% delle emissioni di anidride carbonica in eccesso a livello mondiale o del 74% dell’uso di materiali in eccesso (metà del quale viene estratto nel Sud del mondo), è chiaro che l’attuale crisi ecologica è responsabilità delle economie industrializzate che sedersi attorno al tavolo.

La fonte del problema risiede nello stesso sistema economico che dà priorità alla crescita economica, al profitto e all’accumulo di ricchezza rispetto al benessere delle persone e del pianeta. Il cieco perseguimento di una crescita economica esponenziale ha dato impulso al processo decisionale economico. Ma la crescita economica esponenziale comporta un’estrazione esponenziale e un approfondimento esponenziale delle disuguaglianze.

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Un saggio importante. IL SALARIO MINIMO LEGALE COME STRUMENTO DI ATTUAZIONE COSTITUZIONALE

IL SALARIO MINIMO LEGALE COME STRUMENTO DI ATTUAZIONE COSTITUZIONALE di Federico Martelloni

Professore ordinario di Diritto del lavoro Università Alma Mater Studiorum di Bologna

Sommario: 1. La questione del salario minimo nel dibattito della Costituente; 2. La costituzionalizzazione del salario minimo convenzionale nella prassi giurisprudenziale; 3. Frammentazione della rappresentanza sindacale, contrattazione pirata e dumping salariale; 4. Una legge sul salario minimo come argine al lavoro povero: limiti e prospettive; 5. Dalla direttiva UE sul salario minimo alle recenti proposte di legge in Italia; 6. L’opportunità di introdurre un salario minimo legale, oggi.

Per leggere il saggio e scaricare il file pdf  clicca QUI 

La stella polare dell’universalismo in salute e in sanità

 

Fonte: Disuguaglianze di salute

 

La salute degli italiani è meno disuguale che in altri paesi europei grazie alla disponibilità di alcune risorse per la salute, tra cui l’accesso alle cure tramite il Servizio Sanitario Nazionale, gli stili di vita alimentari e la rete famigliare di aiuto, disponibilità ancora abbastanza uniforme tra gli strati sociali.  Si tratta di risorse fondamentali che hanno assicurato resilienza ai fattori ciclici di stress come le crisi economiche e sociali degli ultimi decenni, risorse quindi che vanno protette e rinforzate per continuare a promuovere salute e giustizia.

La pandemia ha insegnato nel bene e nel male che solo la concertazione tra responsabilità e politiche rilevanti per la salute, come quelle della sanità, dello sviluppo, del lavoro, dell’ambiente, dei trasporti, della scuola, della cultura e del tempo libero, è in grado di trovare le soluzioni adeguate per proteggere e migliorare i risultati di salute.

 

LABOSS è un laboratorio di idee che aiuta punti di vista e linguaggi differenti a confrontarsi sui temi più sensibili per l’universalismo in salute. Diverse discipline scientifiche (medicina e sanità pubblica, sociologia, economia, diritto), diversi ruoli di rappresentanza (amministratori, imprese e forze sociali, attivismo e comunicazione), diverse generazioni (giovani e vecchi professionisti) hanno così occasione di confrontarsi per comprendere meglio fenomeni anche controversi, come è accaduto nel seminario LABOSS di Fiesole 2023. A Fiesole si sono esaminati tre temi: la storia del sistema sanitario italiano alla luce dell’universalismo, la dialettica più recente del rapporto pubblico e privato in sanità, e l’impatto sulla salute (disuguale) di queste trasformazioni.  La documentazione preparatoria del seminario  è disponibile in copia al sito https://www.saluteinternazionale.info/2023/09/giornate-fiesolane-di-politica-sanitaria-6-8-settembre-2023-documentazione/. Si riassumono di seguito le principali conclusioni del seminario.

L’universalismo nelle cure e nella promozione della salute è la stella polare, di fondamento costituzionale, da seguire per continuare a garantire salute e benessere sempre più uguale nella popolazione e nei territori, sia in sanità che nelle politiche a impatto sulla salute.

Questo significa che il finanziamento dei livelli essenziali di assistenza LEA nel Servizio Sanitario Nazionale SSN deve rimanere su base fiscale e proporzionale alle capacità contributive, senza facoltà di opting out. Ogni altra copertura assicurativa privata o corporate deve riguardare livelli di assistenza integrativi e non sostitutivi, e non deve dar luogo a benefici fiscali che sottraggano risorse al SSN.  Il severo sottofinanziamento di cui soffrono i LEA del SSN potrebbe trovare compensazione a svantaggio di altri livelli essenziali di prestazione LEP in altri settori delle politiche pubbliche, decisione che richiede una solida base di conoscenze sul beneficio marginale prodotto dai vari LEA e LEP, conoscenze che richiedono un’adeguata metrica di misura del beneficio di queste diverse forme di tutela.  L’alternativa del razionamento di qualche LEA non è percorribile in assenza di una metrica comparativa del livello di tutela assicurato da ogni LEA. Ulteriore possibilità è l’aumento del prelievo fiscale, soprattutto quello di scopo per venire incontro al modello della economia e finanza di impatto sociale. Infine rimane la possibilità di aumentare la produttività, che in sanità significa soprattutto agire sull’appropriatezza, fattore ancora poco esplorato e difficile da operazionalizzare.

Sul versante dell’erogazione, il  ruolo del privato accreditato deve essere regolato sotto regia pubblica guidata esclusivamente dalla necessità di coprire il fabbisogno in modo efficiente. La libera professione risponde alla legittima esigenza di libertà di scelta  del medico e dell’assistito, ma deve essere regolata esclusivamente nell’intramoenia con tetti compatibili con gli scopi di soddisfazione del fabbisogno in urgenza. L’esternalizzazione di attività del SSN, soprattutto quelle più legate alle funzioni core del SSN (come le PPP, i medici di emergenza a gettone, i gruppi di cure primarie, la digitalizzazione, le Case della Comunità) deve essere giustificata in base a trasparente verifica sperimentale di convenienza nel rapporto costo-benefici/sicurezza, valutazione che può essere esigibile come condizione di approvazione della esternalizzazione stessa.

E’ impegno di LABOSS contribuire a far crescere le conoscenze su minacce, rischi e opportunità per l’universalismo e farle circolare nelle sedi dove possono aiutare i processi decisionali ad essere meglio informati.

A cura di Giuseppe Costa, Università di Torino,

giuseppe.costa@unito.it

 

Connessioni 13 ottobre 2023. Fatti, eventi, report di ricerca e dati per capire meglio cosa succede….

Connessioni 2

13 ottobre 2023

fatti, eventi, report di ricerca e dati per capire meglio cosa succede nel campo della prevenzione e della salute negli ambienti di vita e di lavoro.

Siamo alla seconda edizione della rubrica Connessioni di Diario Prevenzione.

 

Stavolta parliamo di

  • Una ricerca INRS Francia ha confermato che esiste un legame consolidato tra sinistri e performance economica dell’impresa.
  • INAIL – Relazione annuale sugli infortuni sul lavoro e sulle malattie professionali
  • Ancora sul Rappresentante dei Lavoratori per la sicurezza  condannato
  • Pubblicate due schede informative INAIL che trattano i nanomateriali e l’esposizione occupazionale al benzenE
  • Il lungo assedio al Ssn di Nerina Dirindin

§§§

INRS Francia

Una ricerca INRS Francia ha confermato che esiste un legame consolidato tra sinistri e performance economica dell’impresa.

Uno studio dell’INRS ha analizzato i dati di 1,9 milioni aziende francesi per un periodo di 15 anni. I risultati mostrano che una maggiore frequenza di infortuni sul lavoro è associata ad un calo della performance economica dell’impresa.
Riportiamo alcuni approfondimenti di Bertrand Delecroix, coautore di questo lavoro.

Il lavoro svolto in questo studio dell’INRS adotta una metodologia econometrica . L’obiettivo era quello di studiare il legame statistico tra gli indicatori di performance economica delle aziende e la frequenza degli infortuni sul lavoro. Questo lavoro mirava a rispondere alle preoccupazioni di tutti i soggetti interessati alla salute e sicurezza sul lavoro (Assicurazione sanitaria – Rischi professionali, servizi di prevenzione e salute sul lavoro, ecc.) che desiderano avere ulteriori argomenti per incoraggiare le aziende ad adottare maggiori misure preventive.

L’obiettivo di questo studio era quello di effettuare una valutazione statistica su larga scala, combinando tutti i settori di attività, al fine di fornire prove scientifiche sull’esistenza e l’importanza del legame tra il tasso di perdita delle imprese e la loro performance economica. E in definitiva per rispondere alla domanda: “Possiamo dire che più risorse un’azienda dedica alla prevenzione dei rischi professionali, più è economicamente efficiente? “.
Il vantaggio di questo lavoro risiede nell’ampia gamma di aziende monitorate e nella durata studiata, che sono piuttosto uniche. Provenienti dalle banche dati INSEE e Cnam, i dati utilizzati hanno riguardato 1,977 milioni di imprese francesi dipendenti dal regime generale, appartenenti a 83 rami professionali, monitorate sull’intero o parte del periodo dal 2003 al 2017 , ovvero 15 anni. In totale, sono state analizzate più di 14 milioni di osservazioni .

Il modello utilizzato dal team dell’INRS collegava, per ciascuna azienda, gli indicatori di performance economica (produttività, profitto) ai fattori di produzione (capitale, lavoro). Il contributo scientifico a questo studio è quello di aver integrato in questo modello le variabili relative all’esperienza della perdita (frequenza e gravità degli infortuni sul lavoro).La lezione più importante è che il tasso di sinistralità e la performance economica dell’azienda sono negativamente e significativamente legati . Un aumento del 10% della frequenza degli infortuni sul lavoro AT (Accident Travail AT nde) riduce la produttività dell’azienda dello 0,12% e il suo profitto dello 0,11% nello stesso anno. E questo effetto è ancora molto presente l’anno successivo.

Una seconda lezione è che l’importanza di questo effetto dipende molto dalla dimensione delle aziende. Per le aziende con meno di 20 dipendenti, questo aumento del 10% della frequenza dell’AT porta ad una riduzione dello 0,38% della produttività e dello 0,24% del profitto. Qualunque sia la dimensione dell’azienda, un AT interrompe la produzione e quindi riduce la produttività. Questo effetto è tanto più importante per le piccole imprese che sono più limitate in termini di personale e attrezzature per far fronte rapidamente alla disorganizzazione causata dall’AT.
I riferimenti per questa ricerca :  INRS

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INAIL – Relazione annuale sugli infortuni sul lavoro e sulle malattie professionali

Salute e sicurezza sul lavoro, presentata la Relazione annuale Inail 2022

https://www.inail.it/cs/internet/comunicazione/pubblicazioni/rapporti-e-relazioni-inail/relazione-annuale-anno-2022.html

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Ancora sul Rappresentante dei Lavoratori per la sicurezza  condannato

Sulla Sentenza della Cassazione Penale n° 38914 del 25/09/2023 segnaliamo ancora una serie di articoli e documenti importanti. Il primo riguarda un articolo del Prof.Pascucci, giuslavorista, Direttore della Rivista Diritto della Sicurezza sul lavoro. La Rivista intende aprire ed ospitare un dibattito tra gli studiosi del diritto della salute e della sicurezza sul lavoro su questa pronuncia che, a quanto consta, non ha precedenti. Per leggere l’articolo vai a
https://journals.uniurb.it/index.php/dsl/article/view/4344

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ETUI: Le frazioni e il peso delle malattie cardiovascolari e della depressione attribuibili alle esposizioni lavorative psicosociali nell’Unione Europea

Questo progetto di ricerca finanziato dall’ETUI perseguiva due obiettivi:
  1. stimare le frazioni di malattie cardiovascolari e depressione attribuibili a cinque diversi fattori di lavoro psicosociale, vale a dire stress lavorativo, squilibrio impegno-ricompensa, insicurezza lavorativa, orari di lavoro lunghi e bullismo in Europa (35 paesi, inclusi 28 paesi dell’Unione Europea), per ciascuno paese e tutti i paesi presi insieme, nel 2015;
  2. stimare il carico annuale di malattie cardiovascolari e depressione attribuibili alle cinque esposizioni lavorative psicosociali in 28 paesi dell’Unione Europea (EU28) nel 2015, in termini di casi prevalenti, decessi, anni di vita persi (YLL), anni di vita persi a causa di disabilità (YLD) e anni di vita corretti per disabilità (DALY).

Le frazioni attribuibili (AF) della depressione erano tutte significative nell’UE28: tensione lavorativa (16%), insicurezza lavorativa (9%), bullismo (9%) e squilibrio impegno-ricompensa (6%). Gli AF della depressione erano più alti di quelli delle malattie cardiovascolari (per tutte le esposizioni tranne i lunghi orari di lavoro). Le AF delle malattie cardiovascolari (comprese le malattie coronariche/ischemiche (CHD), ictus, fibrillazione atriale, malattia delle arterie periferiche, tromboembolia venosa) variavano dall’1% all’11%. La maggior parte delle AF erano significativamente diverse da zero, ad eccezione della coppia sforzo lavoro-corsa. Sono state osservate differenze negli AF tra i paesi per tutte le coppie di esiti dell’esposizione relativi all’esito della depressione e anche all’esposizione a lunghi orari di lavoro. Sono state riscontrate differenze tra i sessi per orari di lavoro lunghi,

Il nostro studio ha mostrato un elevato carico di CHD e depressione attribuibile alle esposizioni lavorative psicosociali studiate nell’UE28 nel 2015, con un carico più elevato di depressione.

Per scaricare il file pdf del Report Clicca  QUI

Bernie Sanders: “Oggi vediamo i lavoratori sollevarsi e reagire”

Autore:  Bernie Sanders

Questo articolo è riprodotto e tradotto con l’assistenza di google translator dal sito Labornotes.org. Per approfondimenti a fini professionali e/o di studi si raccomanda di fare riferimento al testo originale sul sito Labornotes.org

“In un momento di avidità aziendale senza precedenti, abbiamo bisogno di una risposta senza precedenti da parte dei lavoratori”, ha affermato il senatore Bernie Sanders davanti a un pubblico di 2.000 attivisti sindacali al Congresso mondiale dell’UNI Global Union a Filadelfia il 27 agosto. UNI Global è una federazione sindacale internazionale con affiliati in 150 paesi che rappresentano 20 milioni di lavoratori, tra cui bidelli, impiegati delle poste, addetti ai call center e dipendenti del commercio al dettaglio.

Sanders ha sottolineato la crescente organizzazione dei lavoratori negli Stati Uniti, comprese le lotte contrattuali dei Teamsters e degli Auto Workers con UPS e le tre grandi case automobilistiche, nonché le campagne sindacali di Amazon, Starbucks e Google. “Sebbene ci sia molto di cui preoccuparsi nell’economia odierna”, ha affermato Sanders, “ci sono anche alcune ottime notizie. E cioè: oggi vediamo i lavoratori sollevarsi e reagire in un modo che non vedevamo da decenni”.

Di seguito è riportata una versione leggermente modificata delle sue osservazioni. —Editori.

Non c’è stato un momento nella storia moderna più urgente di adesso perché i lavoratori si uniscano e uniscano le forze in solidarietà.

Mai prima d’ora nella storia umana così pochi hanno posseduto così tanto.

Mai prima d’ora nella storia umana si è verificata una tale disuguaglianza di reddito e ricchezza.

Mai prima d’ora nella storia abbiamo avuto una tale concentrazione di proprietà.

Mai prima d’ora nella storia abbiamo visto una classe di miliardari con così tanto potere politico.

E mai prima d’ora abbiamo visto un livello senza precedenti di avidità, arroganza e irresponsabilità da parte della classe dirigente.

Lo vediamo negli Stati Uniti e praticamente in ogni paese della terra.

DISUGUAGLIANZA SENZA PRECEDENTI

In questo paese, tre persone ora possiedono più ricchezza della metà più povera della società. Nel frattempo, nel paese più ricco della storia del mondo, decine di milioni di persone lottano per mettere il cibo in tavola, trovare alloggi a prezzi accessibili, assistenza sanitaria a prezzi accessibili, farmaci da prescrizione a prezzi accessibili, assistenza all’infanzia a prezzi accessibili e opportunità educative a prezzi accessibili.

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La posta in gioco della classe operaia nella lotta contro il riscaldamento globale

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Suggerirò qui che la classe operaia ha un ruolo unico da svolgere nella lotta contro il riscaldamento globale perché le classi proprietarie e gestionali hanno interessi legati a un sistema economico che ha una tendenza intrinseca alla devastazione ecologica mentre la classe operaia non.

Nel suo avvertimento “Codice Rosso per l’Umanità” del 2021, il Gruppo Intergovernativo sui Cambiamenti Climatici delle Nazioni Unite ha affermato: “I campanelli d’allarme sono assordanti e le prove sono inconfutabili: le emissioni di gas serra derivanti dalla combustione di combustibili fossili e dalla deforestazione stanno soffocando il nostro pianeta e mettendo miliardi di persone a rischio immediato. Il riscaldamento globale sta colpendo ogni regione della Terra…” Con i danni causati dall’intensificarsi delle tempeste e la gente che muore a causa delle ondate di caldo, potrebbe sembrare che tutti hanno un interesse nel progetto di sostenibilità ecologica e di porre fine rapidamente alla combustione di combustibili fossili. Come sappiamo, tuttavia, vari settori delle classi proprietarie e gestionali perseguono profitti dall’estrazione, dalla raffinazione e dalla combustione di combustibili fossili. Proteggono gli investimenti irrecuperabili in infrastrutture basate sui combustibili fossili (come le centrali elettriche a gas) o propongono strategie altamente improbabili (come la cattura e lo stoccaggio del carbonio). Pertanto molti settori delle classi più elevate della nostra società rappresentano un ostacolo alla sostenibilità ecologica.

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Il capitale biologico. Le conseguenze sulla salute delle disuguaglianze sociali

 

Fonte SNOP.IT

Alla notevole attività scientifica, Paolo Vineis – professore ordinario di Epidemiologia Ambientale all’Imperial College di Londra – associa da diversi anni pubblicazioni sia destinate ad un pubblico più ampio, ancorché esperto, sia a carattere più speculativo-filosofico, pubblicazioni che sono sempre di grande stimolo ed interesse per chi si occupa di salute pubblica.

Dopo i recenti “Prevenire. Manifesto per una tecnopolitica” (Einaudi 2020, con Carra e Cingolani), “Salute senza confini. Le epidemie della globalizzazione” (Codice, 2020) e “La salute del mondo. Ambiente, società, pandemie” (con Luca Savarino, Feltrinelli, 2021), l’estate scorsa, Vineis con Luca Carra – direttore di “Scienza in rete” – ha pubblicato “Il capitale biologico. Le conseguenze sulla salute delle diseguaglianze sociali” (Codice, agosto 2022).

Non c’è ovviamente libro di Vineis che non torni alla materia della prevenzione e ciascuno di quelli pubblicati ha offerto ed offre tuttora motivi di riflessione e discussione a chi opera nel campo della salute, ma anche in quello sociale e politico.

Alcuni dei temi trattati in quest’ultimo sembrano incrociare perfettamente una serie di riflessioni sulle quali anche SNOP è recentemente impegnata e offrono letture e prospettive di azione con le quali è necessario interloquire.

Il tema centrale del libro è dichiaratamente quello delle disuguaglianze sociali, di come esse agiscano sulla salute delle persone e di come si possa intervenire efficacemente ai fini di ridurne gli effetti sulla salute. Se l’argomento non è nuovo, nuove e innovative appaiono invece alcune recenti acquisizioni in termini di interferenza tra fattori individuali e fattori ambientali (epigenetici) ed, in particolare, ci paiono stimolanti alcuni approcci discussi.

Il libro aiuta a farsi le domande giuste per individuare i meccanismi di generazione delle disuguaglianze di salute e le azioni che servono a contrastarli o a mitigarne l’effetto” come bene dice Giuseppe Costa nella bella e illuminante prefazione.

—– L’articolo prosegue alla fonte SNOP.IT

Effetti della pandemia su differenziali di genere in Italia

 

Fonte: Diseguaglianzedisalute.it che ringraziamo

La crisi pandemica ha avuto effetti enormi sul mercato del lavoro sia in termini di recessione economica sia di ampliamento delle disuguaglianze dovuto al fatto che alcuni gruppi di lavoratori sono stati più colpiti che altri.

A differenza di recessioni precedenti le donne sono state quelle che hanno subito penalità maggiori tanto che la recessione è stata chiamata She-Cession in quanto i settori più colpiti erano quelli in cui le donne erano sovra-rappresentate e in quanto la chiusura delle scuole ha implicato una maggior difficoltà di conciliazione famiglia lavoro. Molti sono gli ambiti che la pandemia ha colpito inerenti al mercato del lavoro, ai guadagni, alla salute, ai rapporti con le scuole o altri servizi e nei diversi territori del nostro Paese.


In questo articolo si discute come i divari all’interno della famiglia si siano aggravati durante la pandemia e dell’effetto delle disuguaglianze sul mercato del lavoro.

Per studiare i divari nella famiglia abbiamo intervistato un campione rappresentativo di 1250 donne lavoratrici in Italia a luglio 2019 prima della pandemia e poi durante due diverse ondate della pandemia: Aprile 2020 e Novembre 2020. La prima ondata è stata caratterizzata da un numero inferiore di contagi rispetto alla seconda ma da restrizioni molto più rigorose con conseguenze più gravi sul mercato del lavoro. Per sapere di più di questa ricerca si vedano i due articoli che riportano i dati e i risultati della ricerca (https://link.springer.com/article/10.1007/s11150-020-09502-1 e https://sciendo.com/article/10.2478/izajole-2022-0003)

Per capire il rapporto tra cambiamenti del mercato del lavoro e divisione del lavoro in casa durante la pandemia abbiamo raccolto informazioni presso le donne lavoratrici intervistate sulle modalita’ di lavoro e le ore di lavoro familiare dei due partners prima della pandemia e durante le due ondate di Covid considerate.

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Le “Marmot Cities”: quando le città si misurano con le disuguaglianze di salute.

Fonte diseguaglianzedisalute.it

Michael Marmot si schermisce un po’ quando il suo nome viene associato alle città che decidono di prendere sul serio nelle loro politiche gli otto principi che servono a ridurre le disuguaglianze di salute , ma poi riconosce che il concetto non si potrebbe dire in modo più efficace e conciso.

I principi di Marmot

  • Dai a ogni bambino il miglior inizio di vita
  • Consentire a tutti i bambini, i giovani e gli adulti di massimizzare le proprie capacità e avere il controllo sulla propria vita
  • Creare occupazione equa e buon lavoro per tutti
  • Garantire standard di vita salutari per tutti
  • Creare e sviluppare luoghi e comunità sani e sostenibili
  • Rafforzare il ruolo e l’impatto della prevenzione delle malattie
  • Affrontare la discriminazione, il razzismo e le loro conseguenze
  • Perseguire insieme sostenibilità ambientale ed equità sanitaria.

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I “nuovi” manicomi

Fonte : Saluteinternazionale.it che ringraziamo 

 

di Benedetto Saraceno

Le violenze di Foggia, all’interno dell’istituzione Don Uva, non rappresentano il caso isolato. Le violazioni dei diritti sono molto diffuse non solo a danno dei  pazienti dei servizi psichiatrici ma anche, e forse soprattutto, a danno di tutte quelle persone che, per disabilità e vulnerabilità, sono ospiti in strutture residenziali di varia natura.

Nella notte del 23 di gennaio i carabinieri e i NAS di Foggia hanno eseguito una misura cautelare nei confronti di trenta operatori sanitari (infermieri e ausiliari) della istituzione Don Uva di Foggia. L’operazione ha coinvolto otto dipendenti della struttura, sedici operatori sociosanitari della società Universo Salute, tre operatori sociosanitari dipendenti della società Etjca spa, due educatrici professionali dipendenti della società Universo Salute e un addetto alle pulizie della La Pulisan srl. Alcuni di questi operatori sono stati messi in carcere, altri sono ai domiciliari e i restanti sono indagati senza misure coercitive. I reati contestati sono quelli di maltrattamenti aggravati, sequestro di persona e violenza sessuale ai danni di venticinque donne degenti.

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The Anniversary of Roe v. Wade Reminds Us that the Fight for Workers’ Rights Continues

Fonte : AFL-CIO 

The 50th anniversary of Roe v. Wade should have been a day of celebration. 

A day where we felt energized and ready to build on this historic victory for women’s rights and  increase the number of working people who could access safe abortion and quality, affordable reproductive health care.

But as we recognize the 50 years since the constitutional right was passed, this day also falls just seven months short of when the U.S. Supreme Court stripped millions of working women, people and families of this fundamental freedom. The court’s decision only deepens existing inequities in a country with zero guaranteed paid family or sick leave and no national standard for affordable and accessible child care and early childhood education. We must now use this time to coalesce around a plan to organize and mobilize, not only against attacks on abortion but also on the far-reaching and sustained attack on workers’ rights.

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NUOVO SONDAGGIO: I LAVORATORI DI AMAZON IN 8 PAESI AFFERMANO CHE IL MONITORAGGIO INTRUSIVO LI STA RENDENDO MALATI E ANSIOSI

 

 

 

 

Fonte : Uniglobalunion che ringraziamo 

Il testo che postiamo è una traduzione automatica dall’inglese effettuata con google translator. Per un utilizzo professionale di questo articolo raccomandiamo di fare riferimento al testo originale alla fonte . editor

 

Il sistema di monitoraggio delle prestazioni di Amazon fa sentire i suoi lavoratori ” stressati, sotto pressione, ansiosi, come uno schiavo, un robot e inaffidabile “, secondo un nuovo studio internazionale sui dipendenti Amazon nei principali mercati per UNI Global Union, il primo in assoluto nel suo genere. Oltre la metà dei lavoratori di Amazon intervistati afferma che i sistemi di monitoraggio di Amazon hanno avuto un impatto negativo sulla loro salute (51%) e sulla loro salute mentale (57%).

Lo studio, commissionato da UNI Global Union e condotto da Jarrow Insights , ha raccolto 2.000 risposte da magazzinieri, autisti e impiegati autoidentificati di Amazon provenienti da paesi , tra cui Stati Uniti, Regno Unito, Italia, Francia, Germania, Polonia , Spagna e Australia.

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Crisi climatica: il riscaldamento di 1,5°C può innescare più punti di non ritorno

Fonte: Antropocene.org che ringraziamo 

 

 

 

Secondo una nuova e importante ricerca pubblicata sulla rivista «Science», se la temperatura globale dovesse aumentare di oltre 1,5°C rispetto ai livelli preindustriali, potrebbero verificarsi diversi punti di non ritorno per il clima. Anche ai livelli attuali di riscaldamento globale, il mondo rischia già di superare cinque pericolosi punti climatici di non ritorno e i rischi aumentano per ogni decimo di grado di ulteriore aumento delle temperature.

Un team di ricercatori internazionali ha sintetizzato le prove relative ai punti di non ritorno, le loro soglie di temperatura, i tempi e gli impatti, grazie a una revisione completa di oltre 200 articoli pubblicati dal 2008, quando i punti di non ritorno climatici sono stati definiti per la prima volta in modo rigoroso. L’elenco dei potenziali punti di non ritorno è passato da nove a sedici.

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Health literacy in Europa

Fonte : SaluteInternazionale.info che ringraziamo

Chiara Lorini, Luigi Palmieri e Guglielmo Bonaccorsi

 Il livello di istruzione è risultato un fattore predittivo importante per quanto riguarda la capacità di orientamento nel sistema sanitario, di comunicare con i medici e per le competenze in ambito vaccinale (maggiore il livello di istruzione, più elevate le abilità specifiche).

 

La prima survey europea sulla Health Literacy (HL) è stata condotta nel 2009-2012 in otto Paesi: è stata in questa occasione usata una metodologia di indagine solida, con un questionario a 47 item, successivamente replicata in altre nazioni europe e asiatiche. L’indagine ha confermato l’importanza dell’HL per la salute delle persone. Infatti, la survey europea e gli altri studi che ne sono seguiti hanno dimostrato che:

  • una parte considerevole della popolazione generale presenta un livello di HL limitato;
  • il livello di HL segue i gradienti sociali;
  • un livello limitato di HL ha un impatto negativo in termini di comportamenti salutari, salute percepita e utilizzo dei servizi sanitari.

In conseguenza a questi primi risultati e facendo seguito alle raccomandazioni espresse dall’Organizzazione Mondiale della Sanità (OMS) nel documento “Health Literacy. The solid facts” (2013), ove è stata richiamata la necessità di misurare con regolarità e con strumenti standardizzati la HL della popolazione e delle organizzazioni sanitarie, l’Ufficio Regionale OMS per l’Europa ha avviato l’iniziativa M-POHL (Measuring Population and Organizational Health Literacy, M-POHL) che ha previsto la costituzione di una rete d’azione per la misurazione routinaria della HL della popolazione e delle organizzazioni, e che vede attualmente coinvolti 28 Paesi.

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Il vuoto sulla sanità

Fonte: Saluteinternazionale che ringraziamo

Autore : Marco Geddes da Filicaia

Nell’assenza di un adeguato progetto per il futuro della sanità pubblica nei diversi programmi elettorali c’è dell’altro. Non solo e non tanto le colpe passate. C’è un’assenza di pensiero.

Facile affaticabilità, pallore, mancanza di respiro, sono sintomi di anemia sideropenica.  La moria di topi un segno evidente dell’approssimarsi della peste. Costruire il nemico, da parte di un Governo, indica la trasformazione di tale istituzione in un regime.

Da alcuni segni, dall’esame del particolare si può presumere, o intravedere, un problema generale. Mi sono tornate alla mente queste considerazioni di fronte a una serie di sintomi che sembrano predittivi di una sistemica crisi del nostro Servizio sanitario nazionale. Si tratta di alcuni eventi, riportati dalla cronaca quotidiana, occorsi in queste ultime settimane.

Mi riferisco, ad esempio, non tanto alla situazione critica in cui versano molti Pronto Soccorso, ma ai conseguenti provvedimenti che sono stati presi in alcune realtà per tappare, alla meno peggio, tali falle del sistema di emergenza urgenza. Si dirà che sono provvedimenti occasionali, giustificati dalla necessità di mettere in atto, con immediatezza, un qualche rimedio e dalla mancanza di alternative. Forse sarà così, ma proprio per questo sono sintomi dello sfascio in cui, in molte situazioni, ci troviamo; segno evidente di aver, come si suol dire, “raschiato il fondo del barile” in assenza di soluzioni più adeguate e di lunga durata.

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Ucraina, sei mesi dopo: l’impatto della guerra sulla salute

Fonte : Scienza in rete che ringraziamo 

 

Qual è l’impatto complessivo della guerra in Ucraina a sei mesi dal suo inizio? Sul Lancet, lo storico Ed Holt descrive uno scenario che va al di là delle persone morte e ferite e un sistema sanitario sottoposto a uno stress pesantissimo, sebbene in molti casi gli operatori sanitari siano riusciti a mantenere attivi i servizi, mentre l’Oms ha avvertito del rischio di focolai di malattie infettive.

Crediti immagine: Daniele Franchi/Unsplash

Dall’inizio dell’invasione russa il sistema sanitario ucraino, già fragile, è stato sottoposto a pesanti attacchi e stress e la salute delle persone minacciata. Le conseguenze si manterranno a lungo anche dopo la fine della guerra.

«A sei mesi dall’invasione russa del Paese, il 24 febbraio, il sistema sanitario ucraino sta lottando per continuare a fornire servizi a una popolazione sempre più traumatizzata dalla guerra in corso. Secondo le Nazioni Unite al 15 agosto erano 5.514 i civili uccisi e 7.698 i feriti confermati, ma le stesse Nazioni Unite affermano che la cifra reale potrebbe essere molto più alta». Lo scrive lo storico Ed Holt su Lancet nella rubrica World Report del 27 agosto.

Lo scenario complessivo dell’impatto della guerra, tuttavia, va ben al di là del numero delle persone uccise o ferite dal conflitto: bisogna infatti considerare i 7 milioni di sfollati all’interno dell’Ucraina (circa un terzo della popolazione è stata costretta a lasciare la propria casa), i quasi 6 milioni di profughi accolti in Europa (in Italia circa 150.000), ma anche i 13 milioni di persone che, al contrario, sono rimaste bloccate nelle aree colpite. «I danni alle infrastrutture si calcolano in circa 110 miliardi di dollari, comprese le strutture sanitarie deliberatamente prese di mira dalle truppe degli invasori: l’Organizzazione mondiale della sanità ha registrato 445 attacchi alle strutture sanitarie a partire dall’11 agosto, attacchi che hanno causato 86 morti e 105 feriti», continua Holt. Il giovane storico inglese, autore di diversi rapporti sulla situazione dell’Ucraina a partire dall’invasione russa, descrive come i combattimenti hanno devastato l’offerta sanitaria: paesi e città sono rimasti senza ospedali o strutture di assistenza primaria, i medici sono pochi e sovraccarichi di lavoro, c’è carenza di medicinali, molte farmacie sono chiuse in modo permanente e servizi di pronto intervento lottano per raggiungere i pazienti attraverso strade e ponti bombardati.

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La Rivista Hesamag 25: Lavoro su strada

Fonte ETUI

Non perdere l’evento: Lancio di HesaMag#25: ‘At work on the road’

Dal cibo che mangiamo a colazione che è stato trasportato in nave o camion, ai pasti consegnati in bicicletta o ai treni e autobus che guidiamo ogni giorno per andare al lavoro, agli aerei prenotati per partire in vacanza, abbiamo potuto vedere quel trasporto i lavoratori erano onnipresenti e più che essenziali per le nostre vite.

In questo dossier speciale, attraverso un’intervista esclusiva, Livia Spera della Federazione Europea dei Lavoratori dei Trasporti (ETF) spiega le sfide ambientali per il settore. Più avanti, gli autisti rumeni esprimono il loro disagio delle condizioni di lavoro e della carenza di manodopera, un argomento in più per combattere il  super sfruttamento dei lavoratori nei paesi dell’Est Europa. La carenza è anche una piaga che colpisce l’intera Europa con ben 400.000 posti di camionisti da riempire sul mercato, come si legge nell’apposito dossier. Non è con salari bassi, condizioni di lavoro deplorevoli e separazione permanente della famiglia che riusciremo ad attirare le giovani generazioni a intraprendere il lavoro on the road.

Dal canto loro, dopo aver dato quasi tutto in mare, i portuali olandesi sognano di andare in pensione in buona salute, cosa che sembra sempre meno possibile e fa rivivere il senso del lavoro se incide gravemente sulla nostra salute. Nell’aria, nonostante la ripresa dell’attività da parte delle aziende low-cost, i diritti dei lavoratori restano disperatamente radicati, mentre i lavoratori francesi combattono contro il lavoro notturno e l’esposizione al rischio di cancro. Infine, nel Regno Unito, le nuove riforme ferroviarie mirano a porre rimedio ai misfatti della privatizzazione, che rimette in discussione la politica di liberalizzazione difesa dall’Unione Europea?

Accomodatevi per questo viaggio esclusivo attraverso la realtà sul campo raccontata attraverso il prisma di trasportatori e sindacalisti dall’Europa.

HesaMag_25_Au travail sur la route-2

Per scaricare il file pdf della Rivista Clicca QUI 

La pandemia della disuguaglianza By Oxfam International 17 Agosto 2022

 

Articolo già pubblicato da Antropocene che ringraziamo

Fonte: Climate&Capitalism – 03.07.2022

La ricchezza miliardaria è aumentata a dismisura durante la pandemia da Covid-19, grazie alle aziende del settore alimentare, farmaceutico, energetico e tecnologico. Nel frattempo, milioni di persone in tutto il mondo stanno affrontando una crisi del costo della vita a causa dei continui effetti della pandemia e del rapido aumento dei costi dei beni di prima necessità, tra cui cibo ed energia.


Estratti da PROFITING FROM PAIN, un documento informativo pubblicato nel maggio 2022 da Oxfam International.

La ricchezza miliardaria e i profitti aziendali sono saliti a livelli record durante la pandemia da COVID-19, mentre oltre un quarto di miliardo di persone in più potrebbero precipitare verso livelli estremi di povertà nel 2022 a causa del coronavirus, della crescente disuguaglianza globale e dello shock dell’aumento dei prezzi dei generi alimentari sovralimentato dalla guerra in Ucraina. La ricerca di Oxfam ha rilevato che:

I miliardari hanno visto le loro fortune aumentare in 24 mesi tanto quanto in 23 anni.

I miliardari del settore alimentare ed energetico hanno visto le loro fortune aumentare di un miliardo di dollari ogni due giorni. I prezzi del cibo e dell’energia sono aumentati ai livelli più alti degli ultimi decenni. Sono stati creati 62 nuovi miliardari del settore alimentare.

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La portaerei brasiliana Sao Paulo, dismessa dalla marina, piena d’amianto e altre sostanze tossiche in viaggio dal 4 agosto dal Brasile alla Turchia attraverso l’Atlantico

Fonte SHIPBREKINGPLATFORM 

 

La portaerei Sao Paulo ( fonte wikipedia )

Numerose proteste e appelli di organizzazioni ambientaliste che lanciano l’allarme per i rischi che comporta questo viaggio verso i cantieri turchi dove sarà smantellata.

Le vecchie navi debbono essere smantellate per il riciclaggio dei materiali, ma queste operazioni debbono essere svolte in sicurezza. Lo smantellamento delle navi deve essere fatto con modalità organizzative e strutturali che non mettano a rischio gli addetti a queste operazioni. Lo stesso trasporto per 6000 miglia in mare deve avvenire in sicurezza per evitare danni catastrofici all’ambiente marino.
Pare che questa operazione di esportazione della nave sia avvenuta in contrasto con una ingiunzione della 16a Corte Federale che ordinava di restituire la nave a Rio de Janeiro.
Questo piano di trasferimento di questa potenziale “bomba” ambientale, con assicurazioni scadute, avverrebbe scavalcando le procedure previste di notifica agli stati nelle cui acque territoriali il pericoloso carico passa.
La nave da demolire è costituita, secondo alcuni esperti, da 760 tonnellate di amianto,PCB altre sostanze tossiche. Grande preoccupazione in Turchia al porto di Aliaga dove la nave, partita il giorno 4 agosto dovrebbe arrivare nel cantiere per la demolizione. La vicenda mette in luce la situazione drammatica dei lavoratori dei cantieri di demolizione presenti in Turchia, India e altri paesi asiatici. Secondo le normative internazionali la nave dovrebbe essere riportata nel paese esportatore, il Brasile.

“L’esportazione prevista di questa massiccia nave da guerra tossica ad Aliaga ha innescato una forte reazione da parte di gruppi sindacali e ambientalisti in tutta la Turchia. Chiediamo che la nave venga immediatamente restituita in Brasile. Le leggi ambientali globali che vietano il commercio di rifiuti pericolosi non devono essere aggirate così facilmente. Fino a quando questa nave non potrà essere demolita legalmente e in sicurezza, proprio come sarebbe stata realizzata in Francia, dove è stata costruita, la nostra risposta è un chiaro NO”.
Asli Odman – Academic – Istanbul Health and Safety Labor Watch

 

Per maggiori informazioni vedi il sito NGOSHIPBREAKINGPLATFORM  che descrive le condizioni infernali di lavoro nei cantieri di demolizione .

“Austerità” per i poveri

Fonte Antropocene.org

 

By Prabhat Patnaik

L’adozione di «due pesi e due misure» da parte del FMI mostra la disumanità intrinseca del capitalismo.


Le vite umane in periferia valgono meno delle vite umane nelle metropoli.

Da oltre due anni, il mondo sta affrontando una pandemia che non si vedeva da un secolo e che ha già causato quindici milioni di vittime secondo l’OMS, senza essere lontanamente vicina alla fine. Questa è una crisi senza precedenti per l’umanità nel suo insieme, che richiede uno sforzo enorme da parte di ogni governo, in particolare i governi dei paesi del Terzo mondo, dove le persone sono particolarmente vulnerabili non solo alla malattia ma anche all’indigenza che essa porta con sé.

Essi devono espandere le strutture ospedaliere, tenere pronti un numero adeguato di letti per i ricoveri, creare strutture per i test, rendere disponibili i vaccini e allestire strutture per la vaccinazione e così via. Inoltre, i governi devono fornire soccorso alla popolazione attraverso trasferimenti e aiuto ai piccoli produttori che rischiano di fallire. Tutto ciò richiede un aumento della spesa da parte dei governi.

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Una sentenza contro le donne

 

Ieri, la Corte Suprema degli Stati Uniti, ha emesso una sentenza che lede alla radice il diritto all’autodeterminazione delle donne di quel paese rispetto alla scelta dell’interruzione di gravidanza, un diritto conquistato nel 1973, nel contesto del movimento di lotta diffuso a livello internazionale. Tantissime le voci di protesta, le petizioni, le manifestazioni.

Qui il link al post  Aborto. Cancellato un pezzo di storia, pubblicato sul sito dell’Associazione Orlando che gestisce il Centro delle donne di Bologna,
https://orlando.women.it/news/aborto-cancellato-un-pezzo-di-storia/

 

Effetti collaterali della pandemia

Fonte: Saluteinternazionale.info

Alice Fanfani, Silvia Mele e Sophia Papini,

La pandemia da COVID-19 ha avuto notevoli ripercussioni sull’uso dei servizi sanitari di base, in particolare quelli di salute materno-infantile, sia a causa delle restrizioni che del minore afflusso dell’utenza, timorosa di contrarre l’infezione nelle strutture sanitarie.

A gennaio 2022 la popolazione mondiale ha superato gli 8 miliardi di persone. Secondo il PRB (Population Reference Bureau) (1) entro il 2050 potrebbe raggiungere i 10 miliardi con un aumento di circa il 24% rispetto al 2020. Nonostante a livello globale il tasso di fertilità totale (TFR), definito come il numero medio di nascite per donna, sia sceso da 3,2 nel 1990 a 2,3 nel 2020 e la situazione pre-pandemica abbia evidenziato la tendenza ad un ritardo nella gravidanza nei paesi ad alto reddito, la percentuale di nascite da madri adolescenti di età compresa tra 15 e 19 anni è rimasta stabile in molti paesi a basso reddito.In questo quadro si inseriscono i dati OMS che raccontano come nel mondo ogni anno circa 370.000 morti al femminile siano causate da gravidanza mentre più di 8 milioni di morti infantili avvengano proprio nei Paesi a basso e medio reddito prima di aver raggiunto i cinque anni di età.

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Il rapporto OXFAM sul lavoro in Italia .DISUGUITALIA Ridare valore, potere e dignità al lavoro

Fonte Oxfam Italia

Dalle consegne per l’e-commerce, al cibo sulla nostra tavola, al lavoro domestico: “risultanze visibili” di lavoratori “invisibili”, sfruttati, precarizzati, dai
diritti e dignità profondamente erosi e “valore sociale” scarsamente riconosciuto. Questo rapporto restituisce una fotografia delle moderne forme di sfruttamento lavorativo e di un mercato del lavoro nazionale profondamente
iniquo – con ampi divari territoriali, generazionali e di genere – e che produce strutturalmente povertà. E una riflessione sul senso e sul valore del lavoro e su
come le istituzioni dovrebbero riportare la dignità del lavoro al centro dell’agire politico.

WEB_Disuguitalia_2022CLEAN

Per scaricare il file pdf dell’articolo clicca QUI

What the invasion of Ukraine means for the IPCC’s latest climate change report

Myles Allen, University of Oxford and Hugh Helferty, Queen’s University, Ontario

The UN’s new IPCC report on the mitigation of climate change says that immediate and deep emissions reductions are needed to limit global warming, along with removing carbon dioxide back out of the air in future. Meanwhile, the world’s governments are urging fossil fuel companies to drill for more oil and gas as fast as possible to make up for sanctions on Russia. What on earth is going on?

The job of the IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) is not to conduct research or to express opinions, but to assess the scientific literature. This primarily means papers accepted in academic journals prior to a cut-off date. In the case of this latest report, that was back in October 2021.

Since then, wholesale prices of most fossil fuels have more than doubled. So, what to make of the IPCC’s conclusions? Does Russia’s invasion of Ukraine make it easier or harder to stop climate change? The answer depends heavily on how you frame the problem.

Using the “emitter responsibility” framing adopted by the IPCC – and hence by almost everyone else, including the world’s governments and corporations – climate change means emitters need to reduce “their” emissions. Vendors of the products that cause those emissions are mere bystanders.

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