L’empreinte carbone de l’offensive israélienne à Gaza dépasse les émissions combinées de gaz à effet de serre du Costa Rica et de l’Estonie, selon une étude révélée par The Guardian. L’empreinte carbone des quinze premiers mois de la guerre d’Israël contre Gaza serait plus importante que les émissions annuelles de gaz à effet de serre d’une centaine de pays, de quoi « exacerber l’urgence climatique mondiale, en plus de l’énorme nombre de victimes civiles », souligne le journal britannique.
Selon cette étude, qui fait actuellement l’objet d’une évaluation par des pairs pour la revue One Earth, le coût climatique à long terme de la destruction, du déblaiement et de la reconstruction de Gaza pourrait atteindre 31 millions de tonnes d’équivalent de dioxyde de carbone (tCO2e).
Les bombardements incessants d’Israël, son blocus et son refus de se conformer aux décisions des tribunaux internationaux ont mis en évidence l’asymétrie de la machine de guerre de chaque partie. Le combustible de soute et les roquettes du Hamas représentent environ 3 000 tCO2e, soit seulement 0,2 % des émissions directes totales du conflit, explique le journal.
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