L’Alta corte brasiliana limita le esportazioni di amianto

Fonte: Chemical Watch che ringraziamo  ( traduzione google translator )

La decisione potrebbe avere un impatto sui produttori di cloro statunitensi che dipendono dalle importazioni brasiliane

Generale - amianto ©roostler stock.adobe.com

La Corte Superiore di Giustizia brasiliana ha ordinato l’immediata cessazione dell’estrazione, lavorazione ed esportazione di amianto dallo stato di Goias, l’ultima regione del Paese a consentire l’estrazione del materiale fibroso.

La decisione significa che le aziende che utilizzano l’amianto potrebbero dover fare affidamento su altri paesi per procurarsi la sostanza.

Il Brasile era un tempo il terzo maggiore esportatore di amianto – dietro Russia e Kazakistan – e uno dei principali esportatori di amianto crisotilo negli Stati Uniti.

L’American Chemistry Council (ACC) ha dichiarato a Chemical Watch che stanno “attualmente valutando i rapporti” sullo sviluppo e sulle potenziali implicazioni che potrebbe avere sulla produzione di cloro. Quasi un terzo degli impianti di cloro-soda negli Stati Uniti produce cloro utilizzando diaframmi di amianto crisotilo, secondo il gruppo commerciale.

“Questa forma di amianto è stata utilizzata in modo sicuro e limitato per questo scopo per decenni”, ha affermato ACC. “Durante tutto il processo, le tecnologie ingegneristiche, le pratiche di gestione e i dispositivi di protezione individuale vengono utilizzati in conformità con le normative federali e statali per proteggere il personale e l’ambiente”.

Linda Reinstein, co-fondatrice della Asbestos Disease Awareness Organization (ADAO), ha affermato che l’industria dei cloro-alcali è l’unico settore statunitense che importa e utilizza amianto crisotilo grezzo.

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Chlordécone et biodiversité antillaise : une contamination aux effets encore trop méconnus

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence CreativeCommons. Lire l’article original.

Wilfried Sanchez, Ifremer; Laure Mamy, Inrae; Sophie Leenhardt, Inrae et Stéphane Pesce, Inrae

Près de 80 % de la biodiversité française est présente dans les territoires français d’outre-mer. Mais cette biodiversité subit un déclin sans précédent, comme l’indique la liste rouge des espèces menacées établie par l’Union internationale pour la conservation de la nature.

En Guadeloupe, par exemple, 15 % des espèces animales terrestres, marines et d’eau douce sont menacées d’extinction.

La pollution chimique est identifiée comme l’une des principales causes de ce déclin, avec le changement d’affectation des terres et des mers, l’exploitation directe non durable des ressources biologiques, le changement climatique ou encore les espèces exotiques envahissantes.

Parmi les polluants chimiques, les pesticides, utilisés pour la protection des cultures mais aussi, bien que de façon de plus en plus restreinte, pour des usages non agricoles comme l’entretien des jardins, des espaces verts et des infrastructures, constituent une classe de substances préoccupantes.

Dans ce contexte, les ministères français chargés de l’Environnement, de l’Agriculture et de la Recherche ont confié à l’Institut national de recherche sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et à l’Institut français de recherche sur l’océan (Ifremer) la réalisation d’une expertise scientifique collective (ESCo) visant à dresser un inventaire des connaissances scientifiques relatives aux impacts des pesticides sur la biodiversité et les services écosystémiques, en métropole et dans les territoires ultra-marins.

Mieux connaître les effets du chlordécone

Cette expertise, qui a mobilisé 46 experts scientifiques pendant deux ans, souligne que le pesticide le plus étudié dans les territoires français d’outre-mer est le chlordécone, un insecticide organochloré utilisé massivement aux Antilles françaises de 1973 à 1993 pour lutter contre le charançon du bananier (Cosmopolites sordidus). Hautement persistant et bioaccumulable, le chlordécone constitue une préoccupation sanitaire, environnementale, agricole, économique et sociale.

Depuis 2008, le gouvernement français a successivement déployé quatre plans d’action pour développer les connaissances sur le chlordécone, mettre en place des mesures pour réduire la contamination et permettre une meilleure communication dans le but de protéger les populations. Le plan actuel couvre la période 2021-2027.

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