Risky business: How do we get a grip on social media algorithms?

Fonte : Algorithmwatch

licenza Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0) .

     

Since personalized recommender systems have the power to influence what we think and do, we need to understand the risks they pose to our society. The DSA’s new transparency regime is a promising step forward, but we still need external, adversarial audits by independent research facilities.

If social media is the water we’re swimming in, there are more than a few reasons to be alarmed by its undercurrents. Hate speech is trending on Twitter following Elon Musk’s chaotic takeover of the company. TikTok—the most influential platform among teenage users—bombards vulnerable young people with content promoting eating disorders and self-harm. And despite early warnings, a range of platforms including Facebook and YouTube continued carrying extremist content that helped enable the January 8th antidemocratic insurrection in Brazil—and turned a profit in doing so.

These examples are the results of a growing collection of public interest research that call out social media platforms for their role in facilitating the spread of toxic content. Now, thanks to the Digital Services Act (DSA), there is expanded scope for researchers seeking to formally access and make sense of platforms’ internal data. This kind of research will be crucial to help identify risks emerging from online platforms.

While the DSA’s new transparency regime is a promising step forward, it will take some time before we know its true effectiveness. Meanwhile, our collective ability to hold platforms accountable will continue to rely on the work of adversarial researchers—researchers who are capable and willing to employ tools that shine a light on the inner workings of platforms’ opaque algorithmic systems.

What kind of social media algorithms are we talking about?

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Crise des systèmes de santé en Europe : comment expliquer les difficultés françaises ?

Laurent Chambaud, École des hautes études en santé publique (EHESP)

Les systèmes de santé de nombreux pays européens sont en difficulté. Au Royaume-Uni, le manque de moyens pour le National Health Service (NHS) est criant depuis des années. En Espagne, des manifestations d’ampleur à la fin de l’année dernière demandaient de meilleures conditions de travail pour les soignants. En Italie ou en Allemagne, la crise de recrutement des soignants prend des proportions inquiétantes. Au Québec, des voix s’élèvent pour repenser en profondeur le système de santé.

La France, elle aussi, vit au rythme des crises de son système de santé. Elles ont précédé la pandémie de SARS-Cov-2, et reviennent régulièrement sur le devant de la scène. Cette fragilité, qui touche tous les secteurs, de l’hôpital au médico-social en passant par le secteur libéral. Quelles sont les raisons de cette situation de crise permanente ?

Le système de santé français

Les systèmes de santé qui ont été mis en place dans les pays occidentaux après la Seconde Guerre mondiale pouvaient à l’origine être classés en trois catégories : les systèmes nationaux de santé (pays scandinaves, Royaume-Uni, Italie, Espagne…), les systèmes de santé basés sur l’assurance-maladie (France, Allemagne, Pays-Bas…), et les systèmes de santé libéraux (États-Unis, Suisse).

Le système français s’est construit selon les principes de la seconde catégorie : l’offre de services de santé est en partie publique (majeure partie du système hospitalier notamment), en partie privée, et financée dans une large proportion par des cotisations sociales. Son fonctionnement repose sur l’articulation de différentes structures, qui assurent des niveaux d’attention aux personnes peu coordonnés entre eux : les soins « de ville » (notamment assurés par les professionnels libéraux, mais pas uniquement), l’accueil dans les établissements de santé, et les dispositifs d’accueil et de soutien médico-social et social (publics « fragiles », âgés ou porteurs de handicaps). Dans ce système, chaque patient peut en théorie choisir son médecin, généraliste ou spécialiste, et son établissement de santé.

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