
La Presse Canadienne/Andrew Vaughan
Tiff-Annie Kenny, Université Laval; Malaya Bishop, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa et Mélanie Lemire, Université Laval
Les humains entretiennent une relation profonde et complexe avec la mer. Elle leur fournit de la nourriture et des nutriments essentiels, des médicaments et de l’énergie renouvelable. Les gens nagent, surfent et font de la plongée sous-marine dans ce « gym bleu ». Les océans constituent même un élément important des loisirs thérapeutiques, comme la thérapie par le surf pour les anciens combattants et les enfants autistes.
L’économie est également liée à la mer. La pêche, le tourisme, la navigation et le transport maritime génèrent des emplois, des revenus et de la sécurité alimentaire, tout en soutenant la culture et d’autres déterminants sociaux de la santé.
Pour nos ancêtres comme pour nos enfants, diverses cultures humaines ainsi que de nombreux moyens de subsistance et modes de vie sont liés à la mer. Mais l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre modifie l’océan et met notre santé en péril.
Les eaux océaniques se réchauffent, s’acidifient et s’appauvrissent en oxygène. Les écosystèmes océaniques, déjà mis à mal par la surpêche et la pollution, risquent de voir leur état empirer. Avec la fonte de la banquise, l’élévation du niveau des mers et la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, la santé et le bien-être des humains sont désormais confrontés à de nombreuses menaces, qui visent principalement les populations côtières.