À l’échelle mondiale, la détérioration de la qualité de l’air est un souci majeur, car son impact sur notre qualité de vie au sens large est considérable. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le coût de la pollution atmosphérique sur la santé et la mortalité dans les pays de l’Union européenne en 2010 s’élève à 1,575 milliard de dollars.
La pollution atmosphérique est responsable de nombreuses pathologies plus ou moins graves comme les allergies, l’asthme, les infections pulmonaires et les maladies cardiovasculaires. Plus encore, dans le contexte de la crise sanitaire actuelle, des chercheurs ont montré que l’exposition à la pollution de l’air (principalement aux PM10 (particules de tailles inférieures à 10 µm), PM2,5 (particules de tailles inférieures à 2,5 µm), ozone, dioxyde d’azote) est non seulement un facteur de comorbidité du SARS-COV-2, mais aussi de sa transmission dans les environnements intérieurs.