Fattori di rischio di cancro in Europa: scopri i primi risultati dell’indagine sull’esposizione dei lavoratori dell’EU-OSHA

Per contribuire alla lotta contro il cancro professionale, l’EU-OSHA ha condotto un’indagine sull’esposizione dei lavoratori sui fattori di rischio del cancro (WES) in Europa. L’obiettivo è identificare meglio i fattori di rischio sul posto di lavoro che possono portare alla malattia, fornendo dati aggiornati e completi che possano essere utilizzati per la prevenzione, la sensibilizzazione e l’elaborazione delle politiche.

Migliaia di lavoratori in sei Stati membri dell’UE (Germania, Irlanda, Spagna, Francia, Ungheria e Finlandia) sono stati intervistati per stimare la loro probabile esposizione a 24 fattori di rischio di cancro noti, che includono prodotti chimici industriali, sostanze e miscele generate da processi, insieme a fattori fisici fattori di rischio.

L’indagine rivela che le radiazioni UV e le emissioni diesel sono le esposizioni più frequenti al rischio di cancro nei luoghi di lavoro europei. I primi risultati offrono anche uno sguardo sui preziosi dati che possono essere ottenuti da WES.  

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Bronzage artificiel : inutile, dangereux… mais toujours autorisé !

Olivier Merckel, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)

Le saviez-vous ? Depuis le 26 janvier 2016, la vente aux particuliers d’appareils de bronzage est interdite en France… Une mesure de santé publique instaurée 17 ans après le classement des rayonnements ultraviolets artificiels dans la catégorie des agents cancérogènes certains par le Centre international de recherche sur le cancer, le Circ, une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Aucun doute possible sur l’intérêt de cette disposition.

Et pourtant, en 2023, l’interdiction n’est toujours que théorique.

L’article de la Loi de modernisation de notre système de santé, qui interdit « la vente ou la cession, y compris à titre gratuit, d’un appareil de bronzage pour un usage autre que professionnel », prévoit en effet qu’un décret en Conseil d’État détermine les modalités d’application de cette interdiction. Les directions générales des ministères en charge de la santé et de la consommation ont donc préparé un projet qui, conformément à la mécanique juridique entre l’Europe et ses états membres, a été notifié, c’est-à-dire présenté, à la Commission européenne.

Or, si un projet de réglementation nationale est susceptible, selon la Commission ou d’autres états membres, de créer des obstacles à la libre circulation des marchandises, l’Europe peut bloquer son application. C’est ce qui s’est produit, à la faveur des relations complexes entre la normalisation et la réglementation européennes.

Les raisons invoquées par la Commission européenne pour bloquer le décret français tiennent au fait que les appareils de bronzage tombent sous le coup d’une autre réglementation européenne (directive 2014/35/UE) dite « basse tension », qui réglemente tous les appareils électriques branchés sur le secteur.

La conformité des appareils de bronzage à cette directive est établie à partir d’une norme technique (EN 60335-2-27), qui indique que les appareils de bronzage de type « UV3 » (selon le décret n°2013-1261) peuvent être utilisés par des particuliers dès lors que la sécurité électrique est assurée.

Par conséquent, tout matériel conforme à ces exigences peut circuler librement au sein de l’Union européenne.

Les arguments en faveur de la protection de la santé n’ont pas su renverser la logique réglementaire européenne : la Commission a ainsi rejeté le projet de décret français, qui aurait fait obstacle à la libre circulation sur le marché européen des bancs solaires destinés aux particuliers.

Au passage, toutes les autres dispositions du décret, visant notamment à renforcer l’information des utilisateurs de cabines de bronzage en institut sur les risques pour la santé, ainsi que le contrôle des appareils, n’ont pu à ce jour être mises en œuvre.

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Des risques pourtant avérés

Et pourtant, les données scientifiques et sanitaires ne laissent aucun doute sur les risques pour la santé que fait peser la pratique du bronzage artificiel. Comme le souligne l’OMS depuis de nombreuses années : « Cancer, coups de soleil, accélération du vieillissement cutané, inflammation oculaire et immunosuppression transitoire sont tous associés à l’utilisation des appareils de bronzage ».

De nombreux travaux montrent également que l’exposition aux UV artificiels peut engendrer une addiction au bronzage.

Concernant le cancer, de loin l’effet le plus grave, les études les plus récentes permettent de préciser comment le risque de mélanome, par exemple, augmente en fonction des pratiques. Dès 2006, dans une méta-analyse regroupant 19 études épidémiologiques, le Circ mettait en évidence un risque de mélanome encore plus élevé lorsque les expositions aux UV artificiels avaient débuté avant l’âge de 30 ans.

Plusieurs études internationales et méta-analyses ont depuis confirmé que plus la première séance de bronzage en cabine est réalisée jeune, plus le risque de développer une tumeur maligne de la peau (mélanome) augmente.

Le nombre annuel de séances ainsi que la durée globale d’exposition sont également directement corrélées avec l’augmentation du risque.

L’exposition aux rayonnements ultraviolets émis par le soleil est tout aussi dangereuse, classée également par le Circ dans la catégorie des cancérogènes certains. Des campagnes de prévention contre les risques à s’exposer au soleil sans protection sont d’ailleurs régulièrement diffusées à l’initiative notamment des pouvoirs publics. Un message qui semble peu à peu être intégré, en particulier pour les jeunes enfants (lunettes, tee-shirts anti-UV, horaires de plage…).

C’est pourquoi la possibilité de s’exposer à des UV artificiels, dont les séances en institut peuvent représenter l’équivalent d’un soleil tropical d’index UV 12, apparaît paradoxale. L’index (ou indice) UV exprime l’intensité du rayonnement ultraviolet et le risque qu’il représente pour la santé : au-delà de l’indice 10, les risques sont extrêmes…

Idées reçues sur les atouts des UV artificiels

De nombreuses idées reçues concernant les UV artificiels persistent en effet, comme le montrent les enquêtes sur le sujet.

Parmi les idées fausses les plus répandues, celle qui consiste à croire que quelques séances en cabine de bronzage préparent la peau au soleil de l’été… Il n’en est rien, au contraire !

La composition des UV artificiels est différente de celle du soleil. Les rayonnements ultraviolets contenus dans la lumière naturelle sont ainsi répartis en trois « bandes », en fonction de leurs longueurs d’onde, des moins aux plus énergétiques : UVA, UVB et UVC. Les cabines de bronzage, en France, émettent principalement des UVA (qui pénètrent plus profondément notre peau, qui de ce fait s’affine et vieillit plus vite), le taux d’UVB étant limité par la réglementation. Toutes les longueurs d’onde des rayonnements UV, via des mécanismes biologiques différents, sont des cancérogènes certains.

Les UV artificiels ne font de plus que colorer la peau, sans déclencher le mécanisme d’épaississement associé à des expositions progressives au soleil. Une étude a ainsi montré un doublement des cas de coups de soleil chez les personnes atteintes de mélanomes utilisatrices de cabines de bronzage.

Et comme il n’y a pas de sensation de chaleur, le risque de brûlure en cas d’exposition prolongée est réel.

Parmi les autres arguments utilisés pour justifier l’intérêt des cabines de bronzage, l’apport en vitamine D ou la lutte contre la dépression saisonnière ont la vie dure. Or, notre organisme la produit suite à son exposition aux UVB… très minoritairement émis par les cabines. Quelques minutes d’exposition au soleil (mains, visage) suffisent largement pour couvrir les besoins normaux en vitamine D… Quant aux effets positifs sur le moral, ils sont inexistants là encore : seule la lumière visible joue ce rôle.

L’impact en France… évitable

Les expositions aux UV artificiels sont facilement évitables, leurs conséquences sur la santé aussi : une étude a estimé, en 2015, que 83 % des mélanomes (3 % des cancers en France) pouvaient être attribués à l’exposition solaire, et 3 % aux appareils de bronzage. Le baromètre cancer 2015 précisait que 1,5 % de Français, dont des mineurs, malgré l’interdiction en vigueur, avaient réalisé des séances de bronzage en cabine.

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ETUI.  Ondata di caldo: un rischio professionale  Le autorità europee e nazionali non possono più ignorare

 

Poiché un’altra ondata di caldo è destinata a colpire l’Europa dopo quella prematura di giugno, un rapporto dell’Istituto sindacale europeo (ETUI) rivela che nessun paese dell’UE ha ancora preso la misura reale dell’impatto dell’aumento delle temperature sulla salute, sicurezza, benessere e produttività della popolazione attiva.

“Al momento, ampie fasce di lavoratori subiscono l’inazione da parte dei datori di lavoro mentre le autorità tendono a continuare a chiudere un occhio sull’esposizione estrema durante le ondate di caldo”, spiega la sociologa Claudia Narocki in un nuovo rapporto, Heatwaves as an Occupational Hazards: The impact di caldo e ondate di caldo sulla salute, sicurezza e benessere dei lavoratori e sulle disuguaglianze sociali . Questo vale anche per i lavori noti per essere estremamente a rischio di esposizione al calore durante gli eventi di caldo. Tuttavia, tutti gli esperti concordano sul fatto che l’aumento dei ricoveri mortali e non fatali negli ospedali, durante le ondate di caldo, è principalmente correlato all’esposizione professionale.

 

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L’app SunSmart Global UV ti aiuta a proteggerti dai pericoli del sole e promuove la salute pubblica

FONTE WHO

L’Organizzazione Mondiale della Sanità ha annunciato, in coincidenza con il solstizio d’estate, il lancio di una app che, ovunque ci si trovi, indica il livello di raggi UV e le misure da adottare per esporsi al sole in maniera sicura.  La app, il cui nome è SunSmart Global UV, è disponibile gratuitamente sugli store Apple e Google ed è stata realizzata in collaborazione con la World Meteorological Organization, lo United Nations Environment Programme e l’International Labour Organization. “Le prove dimostrano che la sovraesposizione ai raggi UV è la principale causa di cancro della pelle. Quindi è fondamentale che le persone sappiano quando e come proteggersi”, ha affermato Maria Neira, direttrice del dipartimento per l’Ambiente, i cambiamenti climatici e la salute dell’Oms. “Incoraggiamo tutti a utilizzare l’applicazione per proteggere se stessi e i propri figli e per farne un’abitudine quotidiana”.   Per indicare il livello di rischio l’app usa l’indice UV, che descrive il livello di radiazione solare ultravioletta sulla superficie terrestre ed è espresso in una scala da 1 (o “Basso”) a 11 e superiore (o “Estremo”).  “Questa app combina competenze meteorologiche, ambientali e sanitarie per aiutare a proteggere le persone dal sole sia al lavoro sia nel tempo libero. È unica perché utilizza i dati delle stazioni di misurazione meteorologiche e UV a livello nazionale per fornire letture dell’indice UV accurate e specifiche per posizione“, ha affermato il segretario generale della World Meteorological Organization Petteri Tallas. “È un ottimo esempio di scienza al servizio della società”.

Cerca SunSmart Global UV sugli Store di Apple (IOS) E Android

 

Come affrontare il rischio di stress termico ambientale nei luoghi di lavoro?

Fonte Immagine: Arpa ER 

Riteniamo utile pubblicare le indicazioni della Direzione centrale tutela, sicurezza e vigilanza del lavoro dell’Ispettorato Nazionale del Lavoro            ( INL) in merito alle ondate di calore di queste giornate che stanno rendendo molto disagiato e talvolta rischioso per la salute lavorare all’aperto e/o in ambienti non climatizzati in modo adeguato.

Nota4639-2021

Suggeriamo altresì la consultazione della pagina dedicata alle Ondate di Calore predisposta dal Ministero della Salute che contiene dati e indicazioni in aggiornamento continuativo.

Ministero della Salute : Ondate di Calore